La pollution automobile est produite par de nombreux gaz provenant des véhicules à moteurs. De nombreuses actions sont mises en place pour lutter contre la pollution automobile mais toutes ne sont pas à la porter de la majorité de la population pour des raisons budgétaires. La pollution automobile doit être éradiquée car elle a des conséquences désastreuses sur la santé des citoyens et sur la planète.
La pollution automobile provient des pots d’échappements
La pollution automobile comprend tout ce qui est rejeté par les pots d’échappements, les systèmes de climatisation, les moteurs des voitures…Les polluants automobiles sont appelés altéragènes biologiques, chimiques ou physiques et sont distingués en deux catégories. La première catégorie qualifie les facteurs de la pollution automobile comprenant tous les polluants dits réglementés (PPR), c’est à dire tout ceux indispensables pour l’homologation d’un véhicule. La seconde catégorie concerne tous les autres polluants non-réglementés (PNR).
Les polluants réglementés occasionnant une partie de la pollution automobile mondiale sont par exemple l’oxyde d’azote, le dioxyde de carbone (très impliqué dans le phénomène de l’effet de serre), le monoxyde de carbone, les particules, le benzène, le dioxyde de souffre et le plomb.
Les polluants non-réglementés contribuant à la pollution automobile mondiale sont par exemple le protoxyde de carbone, les sulfates ou encore les 32 hydrocarbures individuels.
La pollution automobile est également liée à d’autres facteurs venant aggraver les effets des substances polluantes réglementées et non-réglementées. La pollution automobile peut provenir d’une diminution d’efficacité des pots catalytiques. Ces catalyseurs, qui ont pour objectif de limiter la nocivité des gaz libérés par les véhicules, peuvent perdre leur efficience, par exemple, en cas de moteur froid ou pollué et si le véhicule léger est trop chargé.
La pollution automobile est également accentuée par la vitesse, le régime moteur ou le pourcentage de la pente (ou de la côte) franchie.
Tous ces facteurs contribuent lourdement à la pollution générale de la planète et engendre la pollution automobile, celle spécifiquement produite par des engins automobiles.
La pollution automobile : les moyens pour la diminuer
La pollution automobile est un des sujets principaux monopolisant toute l’attention du gouvernement français. En effet, l’État essaie de mettre en place des dispositions et réglementations visant à limiter la pollution automobile. L’essence plombée a ainsi été éradiquée du marché des carburants français depuis l’an 2000. Ce type d’essence n’est plus commercialisé en France depuis et est remplacé par de l’essence sans plomb, dit « super carburant » pour les voitures anciennes, qui fournit le même service. La lutte contre la pollution automobile a permis d’intégrer l’essence sans plomb dès 1987. Ce carburant est obligatoire pour les voitures à moteurs essence dotés d’un catalyseur. Le combat contre la pollution automobile a également généré la création de la vignette verte en 1998. Cette pastille verte est réservée aux propriétaires de véhicules peu polluants. Le gouvernement étant bien conscient du problème de la pollution automobile a mis au point cette vignette, permettant de distinguer les véhicules peu polluants des véhicules contribuant fortement à la pollution automobile. Les véhicules concernés par cette pastille verte sont ceux fonctionnant aux gaz, à l’électricité ou ceux munis d’un catalyseur (moteur essence ou diesel). Les possesseurs de cette pastille verte ont l’autorisation d’utiliser leurs véhicules verts les jours de pics de pollution. La pollution automobile est ainsi mieux maîtrisée.
La volonté de limiter la pollution automobile amène les spécialistes à concevoir de nouveaux carburants plus propres comme le GNV qui respecte l’environnement avec sa composition comprenant seulement 7 éléments chimiques (contre 150 pour l’essence). Les moteurs GPL sont également une bonne solution pour amoindrir la pollution automobile. La particularité de ces moteurs, dits écologiques, est qu’ils transforment la majorité des substances toxiques en rejets propres et inoffensifs pour la santé et la planète.
La pollution automobile : de lourdes conséquences sur la planète et la santé
La pollution automobile a de réels impacts nocifs sur l’homme et sur son environnement. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que 5% des décès annuels mondiaux sont causés par la pollution atmosphérique. L’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) a effectué une étude concernant la population de 76 agglomérations touchées par la présence de particules, soit par la pollution automobile. Cette étude révèle un nombre de décès compris entre 6000 et 9000, causés par la pollution automobile, c’est à dire entre 3 et 5% du nombre total de décès concernant cette tranche de la population. La pollution automobile a donc de lourdes conséquences sur la santé des personnes touchées.
Les chercheurs ont mis en exergue les polluants les plus nocifs pour l’homme : l’ozone, les particules fines et le dioxyde d’azote. L’ozone s’insinue dans les voies respiratoires les plus fines provoquant irritations, difficultés respiratoires et toux. Il envenime l’asthme et mène, à long terme, vers des cas de morbidité respiratoire et vers la mort. Le dioxyde d’azote contribuant fortement à la pollution automobile. A moyen terme, il crée chez l’individu des crises d’asthmes et infections microbiennes des bronches. Si la durée du contact est prolongée, ce polluant peut être responsable de morbidités respiratoires, d’eutrophisations ou encore d’acidifications. Les particules, quant à elles, sont à l’origine de nombreuses allergies et infections respiratoires. Elles peuvent de plus, être la cause de cancers, de morbidités cardiovasculaires et respiratoires ou de décès.
La pollution automobile a également de très mauvaises conséquences sur la planète. L’automobile contribue fortement au réchauffement climatique et est à l’origine de la diminution des ressources naturelles en pétrole dans le monde entier.