La conduite accompagnée est un système gouvernemental permettant à un jeune d’apprendre à conduire sous la protection de ses parents. La conduite accompagnée n’exclue pas l’obligation de passer l’examen comme tous prétendants au permis. Le binôme parent-enfant formé à l’occasion de la conduite accompagnée se doit d’être solide pour que l’expérience soit bénéfique.
Conduite accompagnée : pourquoi être pour ?
La conduite accompagnée est accessible à tous futurs conducteurs de 16 ans minimum. Ce procédé permet à une jeune personne de se faire sa propre expérience de conduite avant de passer son examen avec un accompagnateur privilégié qui, bien souvent s’avère être l’un des deux parents. Lorsque parents et enfants s’accordent à dire que la conduite accompagnée est essentielle dans l’acquisition du permis à points dès le premier passage, ils doivent se rendre dans une auto-école pour commencer la tant attendue conduite accompagnée. Après s’être inscrit dans l’auto-école choisie, le jeune doit passer et décrocher son examen du code de la route. Cette obtention atteste qu’il a les aptitudes et la maturité requises pour conduire un engin motorisé sur la route, au milieu d’autres automobilistes et usagers. L’élève a l’obligation de suivre un minimum de vingt heures de cours de conduite avec un formateur professionnel avant de commencer sa conduite accompagnée. Ce nombre d’heure est ajusté en fonction de la vitesse de son apprentissage ou de ses difficultés. Lorsque le moniteur estime que le jeune est prêt il lui délivre une attestation de
fin de formation initiale. Ce dernier peut alors commencer sa conduite accompagnée avec son accompagnateur référant.
Les avantages de la conduite accompagnée sont nombreux. Tout d’abord, le bénéficiaire augmente ses chances de réussite à l’examen. Ensuite, sa période probatoire une fois son permis en poche est diminuée de trois à deux ans. Puis, les coûts liés au permis sont plus attractifs, autant auprès de l’auto-école qu’auprès de l’assurance. Enfin, la conduite accompagnée a le mérite d’octroyer une expérience de conduite non négligeable au jeune conducteur pour une plus grande sécurité.
La conduite accompagnée dans le but d’obtenir le permis
La conduite accompagnée ne se limite pas à la formation initiale délivrée par l’auto-école. L’élève et son accompagnateur s’engagent à réaliser au minimum 3000 kilomètres sur une période pouvant aller d’une à trois années. Tous les kilomètres parcourus en conduite accompagnée doivent être effectués par tous types de temps météorologiques et sur tous types de routes (du chemin de terre à l’autoroute). Le lien avec l’auto-école n’est jamais rompu. L’élève et son accompagnateur doivent se présenter à deux rendez-vous programmés pendant la période de conduite accompagnée. Le premier s’effectue après avoir conduit 1000 kilomètres et le second après en avoir conduit 3000. Chaque entretien se déroule en deux temps : une heure de conduite pour évaluer les progrès et deux heures de discussions sur la sécurité routière. Le second rendez-vous est décisif car le moniteur donne ou non son accord pour que l’élève puisse passer son examen du permis de conduire. L’examen est autorisé à condition que l’élève ait acquis les compétences indispensables et qu’il soit majeur. Le passage de l’examen met ainsi fin à la conduite accompagnée.
L’examen du permis de conduire est passé de la même manière, que l’élève ait ou non suivi la conduite accompagnée. L’épreuve permet à l’examinateur de vérifier, entre autres, la maîtrise des commandes et du véhicule par le conducteur, son respect du code de la route et des usagers et ses connaissances techniques. La conduite accompagnée a été mise au point pour que les bonnes habitudes prises dès le début soient mieux assimilées pour réussir son permis de conduire plus facilement.
Conduite accompagnée : bien choisir son accompagnateur
La conduite accompagnée allie deux personnes soit deux personnalités ; en règle générale l’enfant et le parent. L’entente entre les deux parties se doit d’être bonne car les années de conduite accompagnée peuvent être éprouvantes tant pour le conducteur que pour l’accompagnateur.
L’accompagnateur, en conduite accompagnée, doit avoir au minimum 28 ans, posséder son permis B depuis trois années minimum et avoir prévenu son assurance. Cette personne doit également être stipulée dans le contrat établi avec l’auto-école et ne justifier d’aucun délit routier ayant mené à une condamnation. La conduite accompagnée demande à l’accompagnateur un grand sens de l’observation, beaucoup de patience, de la diplomatie et un bon respect des règles de sécurité et du code de la route. Pendant toute la période que dure la conduite accompagnée, le jeune conducteur en apprentissage n’a nullement le droit de conduire en dehors des frontières françaises et doit respecter les limitations de vitesses dédiées aux conducteurs novices. Le véhicule dans lequel se déroule la conduite accompagnée doit obligatoirement être muni de deux rétroviseurs latéraux. Il est également exigé d’apposer le macaron « Conduire accompagnée » sur le pare-brise arrière de la voiture.
La conduite accompagnée est un exercice difficile mais pouvant être très bénéfique pour les deux parties. La relation entre les deux individus peut ainsi se souder et poser des bases solides pour l’avenir.