Les transports sont une composante essentielle dans la vie quotidienne des Français. Tous les jours, on estime qu’environ 30 millions de Français empruntent un transport collectif, qu’il s’agisse d’un bus, d’un métro ou même d’un train. Pourtant, force est de constater que la politique en matière de transport en France n’est plus adaptée aux besoins des Français ainsi qu’à l’urgence environnementale. Pour cela est entrée en vigueur la loi LOM (loi d’orientation des mobilités) courant 2019. Mais qu’en est-il exactement ? On fait le point.
La loi LOM pour répondre à un constat
La loi LOM, avant d’être promulguée, s’appuie sur un constat relativement simple : la politique en matière de transport n’est plus adaptée aux réalités environnementales et aux besoins des citoyens.
En effet, pendant de très longues années, les Français ont été encouragés à acheter un véhicule particulier et les investissements ont été réalisés sur des projets trop éloignés des besoins réels des Français (comme c’est notamment le cas du TGV). Pour répondre à ces nouvelles exigences a donc été promulguée la loi LOM, et ce, afin d’implémenter une politique plus adaptée à la situation d’aujourd’hui.
Le transport en commun : fer de lance de la loi LOM
Le secteur du transport en commun est sans aucun doute le principal pilier de la loi LOM. Et pour cause : pendant de très nombreuses années, ce secteur n’a pas bénéficié d’un investissement suffisant afin d’adapter les transports en commun aux besoins réels des Français.
Ainsi, la loi LOI se caractérise par un investissement de taille pour améliorer les transports en commun (et notamment les lignes de chemin de fer type RER) et désenclaver les territoires ruraux.
L’environnement et l’écologie dans le secteur des transports
Si le principal objectif de la loi LOM est d’améliorer les transports en commun, cette loi s’accompagne également d’un volet environnemental dont le principal objectif est de réduire les émissions de CO2 occasionnés par les déplacements en voiture.
La loi LOM a donc pour objectif de réduire la commercialisation de voitures thermiques afin de les remplacer par des voitures électriques, plus respectueuse de l’environnement. Ce volet est implémenté en lien avec les constructeurs automobiles. Ces derniers doivent alors s’engager à mettre en place des solutions afin d’offrir des alternatives aux particuliers afin de réduire leur empreinte carbone, comme c’est notamment le cas de Drive To Business, qui permet de bénéficier d’une aide et d’un accompagnement pour l’acquisition d’un véhicule électrique ou hybride.
Ainsi, la loi LOM est une loi encadrant la politique publique de l’état français en matière de mobilité. Cette loi a pour objectif d’améliorer les transports en commun, de désenclaver certains territoires ruraux et d’encourager les Français à acheter une voiture plus respectueuse de l’environnement.